samedi 15 mai 2010

Vivre avec une chambre implantable

Forme :
Les résultats d'analyses du labo (hématologie) sont encore un peu à la baisse par rapport à ceux du 10 Mai. Aucun seuil alarmant pour autant, mais on aurait pu s'attendre à mieux avant le prochain séjour au CH de Roanne programmé ce prochain dimanche. Encore réveillé tôt, la sieste d'après midi  a été incontournable mais efficace.

Activité :
Hier, vendredi 14 mai : déjeuner au restaurant où je mange avec appétit et où nous sommes allé avec le fauteuil. Le matin, Térence m'a emmené au centre commercial Leclerc pour que je trouve un micro pour l'ordinateur. On va essayer d'enregistrer des commentaires audio et monter une vidéo : voir le message du 13 Mai
Aujourd'hui, samedi 15 mai, nous avons une visite éclair de la famille Vimont, on se croit déjà dimanche avec Tine. Sans doute le déjeuner encore au restaurant. Heureusement non, ce n'est que demain soir que nous descendrons à Roanne. Pour préparer l'hydratation, nécessaire avec la chimiothérapie, je serai piqué immédiatement en arrivant, dans la chambre implantable.

Une chambre implantable est un système placé sous la peau et relié à une veine par un cathéther pour injecter directement les médicaments ...

Vivre avec une chambre implantable


Ce système (polysite des laboratoires PEROUSE) est en titane et entièrement intégré sous la peau. Aucune partie n'est accessible en dehors des périodes de perfusion. On ressent une simple piqure cutanée lors de la pose de l'injection. A la fin du traitement, on garde un pansement 12 à 24 heures. Ensuite il est donc possible de prendre des bains ou des douches.


La chambre actuelle m'a été implantée le 10 novembre 2009, sous anesthésie locale. 

On voit très bien la chambre sur cette photo.

Système groshong
Lors de la première série de chimiothérapie, on m'a donné le choix de mettre un groshong. C'est un simple cathéther terminé par un bouchon ou se branche directement l'injection. La sortie cutanée, sans nécessiter de pansement permanent, interdit toute fois la baignade à cause du risque d'infection. J'ai donc un peu souffert de cette frustation l'été dernier. D'un autre côté, je n'aurai pas eu la force physique de nager. Le groshong m'a été enlevé, en septembre 2009, huit jours avant le diagnostic de récidive. Pas eu de chance non plus sur ce coup là !

Le groshong sort directement de la peau.

Si vous vous trouvez face à l'interrogation de la pose d'une chambre ou d'un groshong, n'hésitez pas à me laisser votre question en commentaire. On ne doit pas être si nombreux à avoir porté les deux !

2 commentaires:

Nolwenn a dit…

Bon courage pour demain...
J'espère pouvoir venir te voir prochainement!
Je pense bien à toi en tout cas!
Nolwenn

Emmanuel a dit…

Marie et moi serons avec toi par la pensée pendant toute cette semaine... j'appellerais Tine... mais je ne veux pas te déranger...

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