lundi 10 mai 2010

Vivre avec son enfance (1)

Forme :
Je n'arrive toujours pas à dormir plus tard que 4 heures du mat. J'ai les intestins un peu chagrin et mal aux mollets, contre coup du week-end ou j'ai un peu plus marché. L'infirmier passe me prélever ce matin. Si ça se trouve je devrai descendre au CH de Roanne pour une transfusion de plaquettes. Les dernières analyses étaient correctes pour tout sauf plaquettes à la baisse. On verra ça à 17 h.

Activité : 
Hier, nous avons pu aller au grill. La dernière fois remonte au 17 février à Lyon, la veille de l'hospitalisation (super resto aux Brotteaux avec Arnaud, mon filleul).
Si le temps le permet on ira prendre l'air mais avec le fauteuil roulant pour aller un peu loin. Tine me pousse à la descente jusqu'au canal, et je marche en poussant le fauteuil vide pour remonter les cotes. Comme ça je ne risque pas de tomber.






On descend avec le fauteuil jusqu'au canal pour voir les bateaux.

Vivre avec son enfance
L'école primaire

  1. Ma petite enfance s'est déroulée en région parisienne. D'abord à Chantilly, puis à Ballancourt. J'ai rapidement développé un asthme chronique qui a nécessité une prise en charge hospitalière à Paris avec dessensibilisation (j'étais allergique à peu près à tout). Mes premières souvenirs gravitent surtout autour des consultations et des passages au magasin de jouets, qui semblaient aller avec, et une vie différente des autres enfants (alimentation genre pharmacie et cadre de vie adaptés genre oreiller emballé dans une toile cirée).













  1. Le nounours a traversé les ages et je l'ai toujours.
    Manifestement il devait avoir une grande importance pour moi.
    La collection de petites voitures était peut être plus pour mon père. Il jouait avec moi. J'ai eu très tôt les grands classiques train électrique et meccano. Je garde donc des bribes de mémoires où je revois mon père à genoux par terre dans ma chambre.

    1. Je me souviens bien aussi de la balançoire. Il l'avait fait faire par un ferrailleur, passée à l'antirouille et peinturée.
    1. Ce temps n'a pas duré. Avant l'age de six ans mes parents m'ont conduit dans une maison d'enfants à Villard de Lans pour soulager mon asthme. J'y ai fait plusieurs séjours jusqu'à la fin de l'école primaire sans pour autant redoubler une classe.
      On avait "école" le matin et sortie l'après midi (ballade en été, ski en hiver). Le régime scolaire était aussi dur que mon père le souhaitait. Si nos résultats n'étaient pas excellents, on restait à l'étude l'après midi pour refaire les exercices en regardant les copains skier dehors !
    1. Le home d'enfants s'appelait "Les Chamois" et fonctionnait sous régime "scout" en "cordée" avec 1er de cordée, et second.

    1. Chaque semaine les résultats scolaires se traduisaient en "Chamois d'or" pour le 1er de classe, "Chamois d'argent" pour le second. Une médaille de "Chamois" était alors accrochée au bout de son ruban sur notre blouse.

      Cette pédagogie devait avoir du bon, car à l'issue du primaire j'ai brillamment intégré une boîte à curés pour mon entrée "au lycée".

      2 commentaires:

      Nolwenn a dit…

      Coucou mon tonton Alain ;),
      Ton blog est une très bonne idée!
      A défaut de pouvoir être avec toi physiquement ça me permet de t'accompagner un peu...
      J'espère que le temps sera avec vous aujourd'hui.
      Je vous embrasse Tine et toi.
      Nolwenn

      Unknown a dit…

      S'lut Padré, bonne idée le blog, tu devais être bon élève, vu ton niveau en ski. Bon allez courage, je repasse bientôt à paray

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