samedi 5 juin 2010

Vivre avec ma guitare

Forme :
J'ai été très faible et endormi, une bonne partie de la journée d'hier. Cela était peut-être dû à l'AERIUS que je prenais le soir. De fait, je n'en n'ai pas pris hier soir et me sens bien plus en forme ce matin. Il faut dire aussi que je sors pour le week-end, et sans faire de miracle, ça me donne un peu la pêche. Mon oeil droit occulté me gène pour l'ordinateur.


Activité : 
Tom's est arrivé hier, mais entre deux béquilles (cheville abimée au volley). Cela est contrariant pour l'aide qu'il devait m'apporter pour ma sortie. On verra bien, au mieux nous ferons une belle paire d'éclopés sur les photos et il remplacera Tine pour taper le blog.

Un petit sujet pour aujourd'hui : comment je suis nul à la guitare...



vendredi 4 juin 2010

Vivre avec un appartement à aménager

Forme :
Hier matin, il était tôt quand Tine m'a téléphoné. J'étais déjà sur mon blog depuis 5h. Elle m'a trouvé mieux que la veille, car je pouvais mieux parler. Par contre en arrivant elle m'a trouvé très faible au point de devoir m'aider à  la toilette. Malgré cela j'ai décidé de demander à sortir pour le W.E.


Activité :
Je m'attendais tout à fait à ce que le Docteur me laisse sortir, car c'est cette stratégie, de profiter de chez moi , qui a été décidée. Tine un peu inquiète est finalement rassurée car Tom arrive demain pour rester quelques jours.

Dans l'esprit qui m'anime de profiter de chaque journée, j'avais déjà durant l'été forcé la main de Tine pour nous aménager un très bel appartement.

jeudi 3 juin 2010

Vivre avec l'organisation de mes obsèques

Forme :
Hier au réveil, je me sentais plutôt bien. Mais le staff médical déboulant en force dans ma chambre m'a un peu inquiété. Surtout la présence le l'infirmière de l'équipe des soins palliatifs que nous avions vue la veille avec sa collègue.Nous l'avons retenu quelques minutes pour lui faire confirmer que sa présence n'était pas forcément le signe d'une courte échéance. Au cours de la journée, la paralysie faciale s'aggrave et je parle de moins en moins bien.

Activité :
Mon oeil me gêne au point que Tine accepte de me servir de secrétaire pour taper ce blog. Comme j'ai peur de ne plus pouvoir parler correctement demain, nous obtenons la visite des Pompes Funèbres.

Nous cherchons des détails sur l'organisation des obsèques. Les pages jaunes sur internet nous conduisent au choix de l'entreprise Pompes Funèbres PAIRE, 1 route de Briennon sur la commune de MABLY.
Tél: 04.77.72.75.55. Mr SAUTON est venu nous voir à l'hôpital pour répondre à nos  questions.

Vivre avec un projet d'achat d'appartement

Le projet
Nous habitons depuis quinze ans une maison que nous avons construite dans un domaine boisé isolé à quelques kilomètres du village MIRABEL & BLACONS (Drôme). Nous nous satisfaisons très bien de cette vie en pleine nature, mais après le départ de nos grands enfants les contraintes de ce mode de vie nous font envisager "un retour à la ville" en vue de la retraite.

A l'automne 2007, nous avons fixé un cahier des charges de notre recherche, et après avoir envisagé de construire une petite maison, nous nous décidons à chercher un petit appartement à PARAY le MONIAL, ville qui répond à nos critères de recherches





Vivre avec un appartement en construction

L'immeuble commence à sortie de.terre. Depuis l"escalier de secours de l'établissement d'à côté, nous avons la vue plongeante sur le chantier. Initialement prévue en blocs de ciment creux, les façades seront montées en briques, thermiquement plus performantes.

Malheureusement pour nous, le maçon ne suit pas le plan. Au lieu de mettre en oeuvre les briques prévues sur le retour côté cuisine, un voile béton sera coulé contre le refend, créant ainsi un pont thermique non prévu.


Appels de fonds et avancement de chantier
Tine règle le 1er appel de fond et recois, avant le 2ème, un avis d'avancement prévoyant le paiement de cloisons avant la mise hors d'eau du bâtiment ! Bien essayé, mais je  fais une réponse circonstanciée. Sans autre explication, le promoteur renonce à appeler une partie de l'échéance qu'il avait osé nous annoncer.

Le promoteur n'hésitera pas à essayer de se faire payer les cloisons avant même que le toit  ne soit posé, ce qui est formellement interdit par la loi. 

mercredi 2 juin 2010

Vivre avec un fils mordu d'hélico (3)

Forme :
Premier jour d'hôpital anticipé, hier. Nous n'avons vu le Dr Boulanger que le soir. Le diagnostic n'est pas encore établi, mais annonce vraisemblablement une attaque du lymphome, les effets secondaires de la corticothérapie dont la posologie a été multipliée par 6, et une paralysie faciale que l'on aimerai mettre sur le compte d'un courant d'air dans la voiture. Pour protéger mon oeil, on m'a posé un cache de pirate.

Activité : 
Pas facile avec un seul oeil d'écrire le blog ou lire les mails. Tine m'aide maintenant au clavier. Cela nous permet, en plus, de partager un moment de complicité en recherchant les photos et les souvenirs.

Pour cela, le corps du message sera mis en ligne dans la journée. En attendant, ne manquez pas le commentaire très émouvant à la page http://vivre-avec.blogspot.com/2010/05/vivre-avec-un-fils-mordu-dhelico-2.html

mardi 1 juin 2010

Vivre avec une caravane

Forme :
Avec 5 fois plus de cortisone (SOLUMEDROL) le réveil est précoce ce matin mais devrait précéder une journée plus tonique, même si je ne m'attends pas vraiment à la disparition de tous mes maux. La légère paralysie faciale est toujours présente (sur l'oeil droit et la mâchoire). On verra tout à l'heure le diagnostic du Dr BOULANGER et la suite de l'hospitalisation.

Pour l'instant, je regarde le jour se lever sur un magnifique ciel bleu. Nous sommes le premier juin et ça sent l'été. Alors je repense à ce que nous faisions, jadis, pour profiter de la belle saison.

lundi 31 mai 2010

Vivre avec aucune énergie

Forme : 
Zéro. Hier, j'ai dormi toute la journée. Ce matin, idem. Rendez-vous est pris pour 16h. à l'hôpital. Nous attendons avec appréhension les résultats du prélèvement sanguin que l'infirmier m'a fait ce matin.


Activité : 
Zéro. Hier, j'ai juste réussi à faire un petit blog. Celui d'aujourd'hui sera encore plus court.


Ce retour inopiné à l'hosto ne nous donne évidemment pas le moral. J'y reviens avec une semaine d'avance sans trop savoir ce qui m'y attend. Cortisone haute dose, ça c'est sûr, mais quelle suite ? Les résultats de l'analyse de sang ne semblent finalement pas si catastrophiques que ça. Pour l'instant, je vois une semaine de perdue et forcément, se rapprocher, un peu plus, l'échéance fatale. Alors parlons en.

dimanche 30 mai 2010

Vivre avec une bosse dans le dos

En ce dimanche de fête des mères, je n'arrive pas à me lever. C'est dans mon lit que j'écrirai sur mon blog.


Les enfants ont envoyé des fleurs pour la fête des mères. Tine a vraiment besoin qu'on pense à elle en ce moment car elle ne me trouve pas bien du tout. Cela a commencé hier matin où la douleur à l'omoplate provient en fait d'une grosse bosse. Une gène à l'oeil droit et un mouvement incontrôlé de la mâchoire lorsque je mange ou que je bois complètent le tableau. Tine attribue cela à des effets indésirables que plusieurs médicaments révèlent dans leur notices. Elle appelle l'hôpital de Roanne où le Docteur Antal pense plutôt à une manifestation de la maladie dûe à une baisse trop importante de la cortisone. On va augmenter progressivement la dose. Elle ne m'impose pas de venir en consultation. 

J'ai bien l'intention de vivre la journée que j'ai prévue. Je prend ma douche et je suis en train de me raser dehors avec une cuvette lorsque Nolwenn arrive. Elle est accompagné de Julien, son ami.


Nous allons déjeuner au grill. De retour à l'appartement, je dois m'allonger tant ma cheville est enflée et je m'endors. Tine, Nolwenn et Julien restent sur la terrasse à discuter.




A part pour déjeuner à midi, je n'ai pas quitté le lit depuis après le diner hier soir, et je dors sans arrêt. D'ailleurs, j'arrête là pour aujourd'hui, j'ai une sieste à faire.