Vivre avec ma guitare

Forme :
J'ai été très faible et endormi, une bonne partie de la journée d'hier. Cela était peut-être dû à l'AERIUS que je prenais le soir. De fait, je n'en n'ai pas pris hier soir et me sens bien plus en forme ce matin. Il faut dire aussi que je sors pour le week-end, et sans faire de miracle, ça me donne un peu la pêche. Mon oeil droit occulté me gène pour l'ordinateur.


Activité : 
Tom's est arrivé hier, mais entre deux béquilles (cheville abimée au volley). Cela est contrariant pour l'aide qu'il devait m'apporter pour ma sortie. On verra bien, au mieux nous ferons une belle paire d'éclopés sur les photos et il remplacera Tine pour taper le blog.

Un petit sujet pour aujourd'hui : comment je suis nul à la guitare...

C'est en pension, au lycée de Villard de Lans, que je plaque mes premiers accords en copiant les copains qui veulent bien me laisser toucher à leur guitare. Je n'y connais rien, ni en musique, ni en solfège mais je m'endurcis le bout des doigts. Lors de vacances au pays Basque, et ayant passé la frontière espagnole, j'arrive à convaincre ma mère de ramener une guitare. A environ 10 euros actuels, c'était plus un souvenir qu'un instrument. Le manche va se voiler très vite et c'est en bricolant que je sortirai quelques notes de ce morceau de bois.

Ma réussite au bac est récompensée par ma mère qui me donne de l'argent pour aller acheter une douze cordes.

Je suis dans ma période "colos", et cette guitare convient très bien à la seule chose que je sache faire, accompagner la chansonnette. Lors de vacances à la Baule, je réussis même à me faire remarquer dans un concours.

Avec cette chanson je séduis Tine, et change pour une guitare classique, plus appropriée pour susurrer des sérénades et des chansons d'amour.

La guitare m'a suivi sur le bateau car nous y faisons souvent des feux de camps lors des haltes et nous passons en revue le contenu d'un carnet de chant. Chacun se défoule, ce qui ne manque pas de nous assurer la pluie pour le restant de la croisière...