vendredi 21 mai 2010

Vivre avec la passion de la photo (1)

C'est grâce aux photos que j'ai passionnément classées depuis près de 40 ans que je peux alimenter ce blog au jour le jour.

Forme et activités d'hier :
La forme est bonne. Par contre, impossible de se reposer. Une entreprise pose un store dans l'un des appartements de la résidence et un ouvrier est venu à 14 heures pour entretenir la chaudière. Lassé, par tant de bruits, j'accompagne Tine au centre commercial, je marche un peu puis vais l'attendre dans la voiture. En rentrant, je peux enfin dormir une heure. Tine est très fatiguée aussi et s'endort devant la télé.

Je m'éclipse pour continuer le classement de mes photos dont voici l'histoire...

Mon père avait fait sa première embauche dans un laboratoire photographique et avait lui même la passion de la photo. Il a pris et développé les clichés de ma première enfance.
Il avait un réflex 6 x 6 que nous devons encore avoir quelque part.
Mon premier appareil photo

En pension à Villard de Lans, j'ai gagné une boîte de compas lors d'un concours photo, pour les enfants, organisé par le journal local où ma photo gagnante a été publiée. Mon père m'a, juste après, acheté un 24 x 36 pour ma communion, j'avais 11 ans. C'est ma grand-mère qui avait donné l'argent pour ce cadeau. Qu'elle soit remerciée pour sa contribution à ma passion de la photo. Au lycée, où j'étais en pension durant toute l'année scolaire des clubs d'activités étaient organisés car nous ne sortions ni le jeudi, ni les samedi et dimanche. J'ai appris le développement noir et blanc au club photo et prenais quelques images en couleur pendant les vacances.



Coïncidant avec mon entrée à l'école d'architecture de Rennes, je suis moniteur de ski, pour colonies de vacances en Suisse, durant les vacances d'hiver. Nous développons la nuit les photos que les gosses prennent sur les pistes. J'ai équipé ma salle de bains du chalet en labo-photo et, en veillant tard, chacun peut avoir un tirage de ses exploits le lendemain.
A l'école d'archi, la photo devient un outil de travail et nous pouvons emprunter du bon matériel et disposer d'un labo-photo. J'emprunte aussi les reflex 24 x 36 des copains car je n'ai pas encore pu m'acheter un appareil. J'opterai bientôt pour un Nikon d'entrée de gamme.



Pendant les grandes vacances, Tine travaille à Carrefour comme caissière mais je ne trouve pas d'autres petits boulots que de distribuer de la pub dans les boîtes au lettres du centre ville de Grenoble. Nous passons les W.E. à Châtillon-en-Diois où je prend quelques photos. J'ai installé un labo-photo au garage et je réussis à vendre quelques clichés à la Maison du Tourisme ou lors de vide grenier.
Nos proches nous aiderons en nous achetant quelques photos. Nous faisons mêmes quelques reportages de mariage. J'ai installé un labo-photo dans la pièce non chauffée que nous occupons sous les toits avec Tine, rue de la Chalotais à Rennes, pendant nos études aux Beaux Arts et à l'école d'archi.
Mon sujet de prédilection sera toujours Tine, la plus dénudée possible et adoptant des coiffures et des maquillages qui mettent à ma disposition plusieurs modèles en un seul. Nous réalisons aussi quelques portraits et des paysages. La maison des associations dite du Champs de Mars à Rennes ouvre ses portes et je suis le premier à bénéficier du labo-photo flambant neuf. Je réalise une petite expo intitulé "Chimigraphie" car je fais des trucages pour colorer mes tirages à partir de clichés en noir et blanc.

 
Après nos diplômes et l'entrée dans la vie professionnelle, je vend mon labo-photo et me consacre aux diaporamas en fondu-enchainé avec 2 projecteurs et une bande son qui commande automatiquement le déclenchement des projecteurs. Je rencontre un petit succès avec un montage décrivant nos premières expériences naturistes sur le terrain du Clud du Soleil de Valences où nous avons pris nos quartiers d'été.
Avec la naissance des enfants et ma carrière d'architecte, vouée à la construction de maisons, les photos "artistiques" disparaîtront au profit des albums de famille, des photos de chantier et de villas. L'évolution de la photo numériques, après avoir scannés mes anciens clichés, m'a décidé à demander au Père Noël un reflex Sony alpha 100 en 2007. Cela convenait aussi à l'anniversaire de mes 55 ans, et dès les premiers beaux jours de 2008, je pouvais recommencer à mitrailler !







1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est devenu un rendez-vous quotidien : tous les jours je me rends sur le blog pour avoir des nouvelles. Et puis j'en discute avec Arnaud et avec les enfants. Nous nous sentons ainsi proches de vous. Nous pensons bien à vous et les enfants vous envoient plein de gros bisous. Grosses bises à tous les deux.
Valérie

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