lundi 17 mai 2010

Vivre avec la chambre 105

Forme :
Hier, j'aurai bien encore une fois déjeuné au restaurant, tenté par une plat de grenouilles avant la cantine de l'hôpital. Il nous a semblé que ce serait abuser par rapport aux jours précédents. 
Après une sieste tardive, nous avons embarqué pour Roanne. Je marche assez facilement mais très prudemment car une douleur à un mollet me rapelle que le MEDROL que je prends (corticothérapie) peut provoquer une tendinite.

Activité : 
On n'est finalement pas sorti malgré quelques apparitions très furtives du soleil. C'était probablement un bon choix compte tenu du trajet à faire en voiture pour aller à l'hôpital en fin d'après midi. Je me suis installé dans la même chambre "105" que j'ai quittée il y a un peu plus de deux semaines. J'ai donc rapidement retrouvé mes marques. Tine nous avait préparé un pique-nique pour faire une transition douce avec la nourriture qui va m'être servie ici.

Me voici donc revenu à l'hôpital de Roanne, pour vivre avec la chambre 105 au moins jusqu'à jeudi...




Je suis arrivé dimanche soir vers 18:30 heures. L'équipe de soignantes m'attendait pour 20 heures, alors que les entrées le dimanche se font plutôt vers 17 heures. Je m'installe dans la chambre pendant que Tine rejoint son hôtel. Elle reviendra tout à l'heure pour notre pique-nique.
Le lit fait face au téléviseur fixé, trop haut, sur le mur. Tine attrape mal aux cervicales. C'est surtout pour elle que nous payons ce service. Je la regarde rarement. Elle y branche un casque, pour s'occuper, pendant les moments où je dors. Au dessus du lit on trouve la traditionnelle rampe commune à toutes les chambres en milieu hospitalier avec l'éclairage et les branchements. La sonnette d'appel, qui commande aussi l'éclairage, pend accroché à la potence du lit. A gauche du lit, c'est une bonne idée d'avoir placé un réfrégirateur offert par une association de famille. Dessus trône un ventilateur qui pourrait bien être indispensable cet été. C'est de ce côté que je gare ma desserte avec laquelle je mange assis au bord du lit face à la porte. J'y pose aussi l'ordinateur dont je me sers dans le lit. A droite, la table de nuit à roulette accueille mes petites affaires : médicaments, bouteille d'eau, etc. ainsi que le téléphone que nous payons comme la TV. Le lit vient d'être changé et dispose de 2 télécommandes. Je n'accède qu'au dispositif qui lèvent la tête et les pieds. Il parait que certains patients prenaient des risques en disposant de toutes les possibilités de manoeuvre (surtout des chutes du lit dans sa position la plus haute). Pour l'instant, j'ai du être sage car, on ne m'a pas cloîtré avec les barrières latérales ! Le cabinet de toilette comporte le wc et un lavabo. La douche est commune entre les deux chambres mitoyennes.


Les journées vont s'écouler au rythme du service, des repas, et des interventions des consultations et des soins et des visites normalement autorisées seulement l'après midi.

C'est ma vie, pour quelques jours dans la chambre 105 ...

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