Sans m'en faire une obligation quotidienne, le plaisir que je retire à découvrir les commentaires, me pousse, chaque matin, à brancher l'ordinateur. Je chasse les idées noires d'un revers de souris et m'apprête à regarder la journée qui s'avance avec sa faux et son armure. Peu importe dans quelle forme je suis au réveil puisque je resterai vivant jusqu'à ce soir. Je dois faire des moments de cette journée, comme de toutes les autres, des instants de vie que j'ai envie de vivre. Et ce soir en m'endormant, je sais que je me réveillerai demain matin, comme ce matin, au tintement des premiers coups de cinq heures.
Et si c'est toujours quand cinq heures sonnent qu'on réveille les condamnés, il suffira que, jour après jour, personne n'ait l'âme d'un bourreau.
Au programme d'aujourd'hui :
Analyse de sang confirmant très probablement une transfusion de plaquettes
Ponction lombaire avec injection de DEPOCYTE
Quelques photos de la permission du weekend :
5 commentaires:
N'ayant pas internet à la maison dès l'arrivée au boulot j'ouvre ton blog.
Le soir je donne de tes nouvelles à Daniel (il commence à s'asseoir)
Je suis contente que tu aies pu profiter de ce beau week-end avec ta famille.
Tu fais un peu Brassens avec ta guitare sur le bateau.
Tu nous donnes à tous une grande leçon de courage
Savoir profiter de chaque moment est l'essentiel mais on l'oublie trop souvent. (moi la première)
Séverine qui a failli perdre la vie il y a 2 ans sait profiter de chaque moment et ne s'emcombre pas de ce qui n'est pas important.
Nous pensons bien à vous deux
gros bisous
evelyne et daniel
bon courage pour cette nouvelle injection et j'espère qu'ils te relâcheront vite.bien contente que vous ayez passé un bon dimanche.biz à tous
toujours fidèle à ton blog . c'est avec plaisir que je te retrouve chaque jour.
Gros bisous à vous deux.
L'envie de vivre, oui, bravo, tiens bon, ne te laisse pas emmerder par ta maladie.
Je viens te voir mercredi et quand je reviendrai à nouveau en juillet par exemple, je compte bien aller au resto, et même si tu te ne sentais pas d'attaque, j'emmènerais ta dulcinée.
A après-demain !
Monsieur Meunier,
Cher voisin de la Colombière,
Reçu il y a déjà quelques temps, l'accès puis la lecture progressive de votre blog permettent effectivement d'apprendre à mieux vous connaître. Non seulement dans une part de votre vie d'ailleurs, mais aussi dans l'épreuve que vous traversez avec votre épouse, ici, à Paray le Monial, à quelques mètres seulement.
Nous nous croisons de temps à autres, il est vrai, et l'existence aurait pu permettre de faire plus ample connaissance, de vive voix, et sous des auspices que vous auriez préféré différents, j'en suis persuadé. Hélas!
Puis-je dire pour l'instant ?
En cas de besoin, nous sommes Françoise et moi à quelques pas, pensez-y.
Nous vous apportons ainsi qu'à votre épouse notre soutien moral et compassionnel.
Bien à vous,
Louis et Françoise.
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